Le Parti communiste français est un collectif d’adhérent·es librement associé·es, porteuses et porteurs ensemble d’un projet révolutionnaire d’émancipation individuelle et collective faisant reculer jusqu’à leur dépassement le capitalisme, comme toutes les formes d’exploitation, de domination et d’aliénation.
Des êtres humains libres, égaux et associés : c’est la conception révolutionnaire qu’elles et ils se donnent d’un communisme libérateur d’humanité. Leur engagement politique a pour raison d’être de promouvoir la pleine autonomie et le plein épanouissement de chaque femme et de chaque homme.
Les femmes et les hommes qui s’associent pour constituer ensemble le Parti communiste français sont sa plus grande richesse. Ils et elles ont en projet commun de répondre aux immenses défis de notre époque par l’émancipation de tou·tes et de chacun·e, la maîtrise sociale, la mise en commun et le partage des savoirs, des pouvoirs, des richesses, la transition écologique, la conquête de pouvoirs et droits nouveaux pour révolutionner le travail, comme les rapports de production.
Elles et ils refusent un monde où les possibilités considérables qui surgissent de l’activité du travail et du génie créatif humain sont dévoyées en pillage des ressources, concurrence aveugle, affrontements et guerres ; en une société d’injustices et d’inégalités où les forts écrasent toujours les faibles. Elles et ils considèrent que la toute-puissance de l’argent peut être combattue les puissances d’argent peuvent être combattues, que le capitalisme n’est pas la fin de l’histoire.
Leur engagement politique a pour raison d’être de promouvoir la pleine autonomie et le plein épanouissement de chaque femme et de chaque homme en faisant reculer, jusqu’à leur dépassement, toutes les formes sociales d’exploitation, de domination et d’aliénation.
Des êtres humains libres, égaux et associés, c’est la conception révolutionnaire qu’elles et ils se donnent d’un communisme libérateur d’humanité.
Le Parti communiste agit au quotidien afin de construire une majorité populaire et politique de nature à transformer radicalement la société. Il vise à construire une nouvelle République pour en finir avec les délégations de pouvoir qui, dans les sociétés capitalistes libérales privent le plus grand nombre du pouvoir d’intervenir, de décider et de contrôler les décisions, du local au global.
Les communistes font du développement de l’intervention du peuple, donc du progrès continu historique de la démocratie, l’axe majeur de leurs efforts, de la cité jusqu’aux lieux de travail. L’élargissement des droits, des pouvoirs, de l’accès effectif de tou·tes aux savoirs, aux arts et à la culture de manière effective et égale pour chaque être humain leur paraît être la condition déterminante pour que priment les choix collectifs, pour une autre utilisation de l’argent et de toutes les ressources, pour répondre aux intérêts de tou·tes, pour l’Humain et la planète d’abord ! soient efficaces et attentifs aux intérêts de tous. Ils entendent explorer toutes les voies d’une démocratie participative révolution démocratique faite d’interventions citoyennes sous toutes ses formes, dans la diversité des engagements politique, syndical et associatif.
L’action pour transformer la société et conquérir un monde de paix et de justice sociale une société, un monde plus justes et plus humains ne doit plus jamais se retourner contre l’espoir qu’ils portent. La visée émancipatrice du communisme se concrétise dans son action au quotidien pour y faire progresser et prévaloir, sous toutes les formes possibles, au rythme des luttes et des rassemblements qu’appellent les défis de notre époque, la liberté, l’égalité, la fraternité, la paix et l’écosystème si menacés par les crises économiques, démocratiques et écologiques provoquées par le capitalisme financiarisé et mondialisé, jusqu’à mettre en grave danger la planète, la biodiversité, l’humanité tout entière. Les communistes sont ouvert·es à toutes les forces du mouvement social, comme à toutes les forces énergies citoyennes. La lutte des classes ne cesse de s’intensifier et de s’étendre, comme l’anticipait Marx. et s’étendent à de nouveaux acteurs et terrains. Les communistes sont partie prenante de toutes les mobilisations et de toutes les luttes émancipatrices. Partout elles et ils agissent dans la société, les entreprises et les institutions pour mettre en cause l’hégémonie du capital de la rentabilité financière et toutes les dominations ainsi que les pouvoirs des et s’opposer aux forces sociales, économiques et politiques qui les incarnent.
Les communistes travaillent à conquérir avec et pour toutes et tous, de nouveaux droits et pouvoirs dans la cité comme dans l’entreprise et dans les banques. L’objectif essentiel de leur organisation est d’être un outil au service du changement et de l’émancipation humaine, du rassemblement du monde du travail et de la création. Pour cela, ils et elles de favorisent le rassemblement, l’intervention et la participation à la décision politique, à égalité de droits, de toutes les personnes qui entendent travailler dans cette perspective, avec une attention particulière portée à la prise de responsabilités de la classe sociale et des populations trop souvent exclues de la sphère politique. femmes et de tous les hommes qui entendent travailler dans cette perspective.
Dans les formes correspondant à chaque époque historique, les communistes travaillent à leur rassemblement, ainsi qu’à celui des forces sociales, politiques et citoyennes. Il s’agit d’initier et de développer des pratiques politiques rassembleuses, à l’écoute de l’ensemble des salarié·es et milieux populaires, de celles et ceux qui vivent et combattent toutes les formes de domination et de discrimination.
Les communistes cherchent à construire une majorité populaire agissante permettant le changement en conjuguant les rapports de forces sociaux et politiques, les luttes sociales et citoyennes, comme les conquêtes politiques et institutionnelles. Le PCF agit au quotidien afin de faire accéder au pouvoir les intérêts du peuple à tous les niveaux, des collectivités aux parlements. formes radicalement neuves de pratiques politiques et de parti politique.
En Europe et dans le monde, la crise systémique du capitalisme entraîne l’intensification les luttes revêtent une dimension nouvelle. Nous avons changé de monde. Une nouvelle configuration sociale et politique est à l’œuvre, d’un affrontement de classe mondial, où le pire côtoie les prises de conscience et alternatives porteuses d’espoir. Les bouleversements historiques du monde en sont accélérés. La volonté du capital de conquérir de nouveaux marchés, les velléités impérialistes et hégémoniques des grandes puissances, engendrent conflits et guerres dans le monde entier, comme sur le continent européen.
Aujourd’hui, Pour les communistes, le combat politique quotidien en France est imprégné du combat politique européen et mondial. L’internationalisme et l’anti-impérialisme, qui ont toujours marqué leur engagement, les conduit à rechercher sans cesse les chemins d’action les plus efficaces au cœur des mouvements sociaux et citoyens qui se développent en Europe et dans le monde, ainsi que dans le champ institutionnel. À cette fin, les communistes dialoguent et recherchent les convergences avec les partis communistes et forces de gauche démocrates contestant les logiques capitalistes.
Les motivations de l’adhésion au Parti communiste français sont diverses. Elles sont enracinées dans les valeurs, les apports et la créativité des combats révolutionnaires et internationalistes, nourries par les découvertes théoriques, les anticipations de Marx, pour se libérer du capitalisme, le dépasser, dans l’histoire de toutes les luttes émancipatrices, féministes, humanistes, antiracistes, écologistes, pacifistes, anticolonialistes et anti-impérialistes, pour la laïcité, contre toutes les discriminations et exclusions, contre le sort fait à la jeunesse, etc. Elles traduisent une volonté d’engagement pour trouver avec le parti les voies de l’efficacité pour ses propres combats.
L’adhésion est un engagement et un acte de femme et d’homme libre, une volonté de comprendre le monde et d’agir sur lui pour le transformer. C’est à cette fin que les communistes ont choisi la structuration en parti. Ce choix d’organisation vise à l’efficacité collective sur la durée. Cela les conduit à rechercher toujours la plus grande proximité dans leur structuration et leur organisation pour débattre, choisir et agir au plus près du terrain, à l’écoute de celles et ceux qui ont intérêt au changement pour y travailler ensemble, des quartiers aux villages, en passant par leurs lieux de travail.
Pour nourrir l’engagement militant, la réflexion et la mise en mouvement collective, le PCF s’engage à donner l’accès à chacun·e aux connaissances théoriques et pratiques, en proposant notamment un droit à la formation pour chaque adhérent·e.
La diversité des motivations, expériences et compétences est aussi un gage d’efficacité. Investie dans la construction collective des orientations et décisions, elle permet aux communistes de travailler en permanence, dans un rapport ouvert et vivant avec la société, à un projet politique émancipateur. Elle implique des formes et pratiques d’organisation qui font de la reconnaissance et du respect des opinions différentes sur les objectifs et les stratégies à mettre en œuvre une dimension essentielle de la souveraineté des communistes. C’est à partir de cette diversité que s’organise le débat dans le Parti communiste français et que s’élaborent démocratiquement les choix et décisions prises à la majorité qui constituent le bien commun et fondent l’unité du parti.