Proposition d’Amendement : Lignes 56 à 61, REMPLACER : “Dans les villes de plus de 20 000 habitant·es où nous dirigions des listes d’union, nous remportons des victoires importantes ; 3 villes sont reconquises. Au total, nous remportons 27 villes et en perdons 6 par rapport à 2014. Notre présence se renforce dans les majorités des métropoles, avec des élu·es communistes dans 14 des 21 métropoles du pays. A partir de ces résultats, aux sénatoriales, nous gagnons 2 élu・es à parité, confirmant notre progression et nous permettant d’avoir un vice-président de la Haute-Assemblée.” PAR : “Si le recul se poursuit en particulier dans les villes détenues historiquement par le PCF, notamment dans la banlieue rouge d’Île-de-France qui passe de 39 villes à 32 (contre 147 en 1977), des capacités de reconquêtes existent, en témoigne le gain de plusieurs villes symboliques perdues lors de précédents scrutins. Enfin, profitant de la dynamique de listes d’union de la gauche, notamment dans les grandes métropoles, nous progressons en nombre de conseillers municipaux ce qui permet le gain de deux élu·es à parité aux élections sénatoriales.” Exposé des motifs Le choix de concentrer l’attention sur cette seule tranche des communes de 3.500 à 20.000 habitants ne permet pas d’avoir une vision globale et fidèle de la situation. Elle laisse entendre que la séquence des municipales 2020 se serait traduite par un rebond du parti. Or, elle est l’occasion d’un nouvel affaiblissement si on veut bien considérer les chiffres dans leur ensemble : 33 communes de plus de 1.000 habitants sont perdues soit 400.000 habitants de moins. Avoir une vision claire de la situation de notre influence réelle aux élections municipales est d’autant plus importante que celles-ci sont centrales pour le parti. En effet, le “communisme municipal” c’est-à-dire notre capacité à démontrer notre capacité à gérer des villes dans l’intérêt du plus grand nombre et des classes populaires, est un indicateur décisif de notre influence et de notre capacite de rebond. La séquence électorale de 2020 témoigne de la poursuite de notre affaiblissement continu depuis 1977 malgré quelques reconquêtes.