Proposition d’Amendement : APRÈS : “La campagne présidentielle constituait un défi puisque, depuis 2007, avec la candidature de Marie-George Buffet, nous n’avions pas présenté de candidat·e communiste à cette élection qui structure la vie politique française” AJOUTER : “mais constitue un piège conduisant à une polarisation sur les candidats réputés les mieux placés.” Exposé des motifs Certes, cette élection est la plus structurante, en particulier depuis l’inversion du calendrier qui soumet les élections législatives à la présidentielle. Si elle est utilisée par de nombreuses forces politiques comme l’occasion de “témoigner” de sa présence dans le débat, et de faire exister “ses idées” à l’occasion de ce moment de politisation fort qu’est une campagne des présidentielles, elle est avant tout un intense moment de polarisation par le biais du vote utile, interdisant l’accès au second tour a toutes les forces qui ne sont pas en mesure de rassembler désormais 7 ou 8 millions de voix. En réalité, la présidentielle est faite pour être remportée, et pour imprimer dans la foulée sa propre dynamique aux élections législatives. C’est la raison pour laquelle, dans la Ve République et d’autant plus depuis la réforme constitutionnelle de 2000, les pôles (gauche/droite et désormais extrême-droite). S’il faut continuer à dénoncer ce piège que constitue la présidentielle, il n’est pas certain que la meilleure manière de le faire soit de s’y soumettre en présentant un candidat de plus, mais plutôt de s’assurer de la présence au second tour d’un candidat ou d’une candidate de la gauche de transformation sociale.